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Avoir une vision, qu’est-ce que ça change ?

Publié le 24/08/2020

Avoir une vision, qu’est-ce que ça change

Un vecteur, qu’est ce que c’est ?

Mettre des vecteurs dans sa vie, c’est trouver un sens, une direction, se donner un temps pour y arriver (la longueur) et des forces (ses ressources, ses compétences)

bilan de compétences

Avoir une vision, un sens, qu’est ce que ça change?

L’autre jour, j’étais en compagnie de mon fils aîné. Comme nous ne nous voyons pas souvent, nous faisions le bilan respectif de nos vies. Et il me dit alors : « je suis exactement là où je voulais être« . J’ai trouvé cela formidable, bien sûr en tant que mère, c’est émouvant et cela apporte un sentiment de plénitude de savoir que son enfant es heureux, mais au-delà, j’ai été assez bluffée.

Je me suis finalement étonné qu’il ait eu une vision. En effet, pour être « exactement » là où on veut être, il faut savoir où on veut être ! Cela paraît assez évident dit comme ça, mais finalement, assez peu de gens le savent. Vous-mêmes, savez-vous où vous avez envie d’être dans 3 ans, dans 5 ans, dans 10 ans? Savez-vous même si vous êtes « à votre place » aujourd’hui (pas à la place qui vous serait hypothétiquement attribué en venant sur terre, mais à la place « où vous avez envie d’être »)?

Voici l’histoire de deux jeunes femmes, elles ont le même âge. Julie et Myriam. Elles vivent toutes les deux chez leurs parents, ne sont pas autonomes. Et cela leur pose problème évidemment. Pourtant Julie est beaucoup plus sereine et positive que Myriam.

Expériences de vie

Julie est auto-entrepreneur. Elle fait de la rédaction de contenu web pour des coachs, sophrologues, des thérapeutes, etc. En fait elle est prête à faire de la rédaction web pour tout type de personnes, mais ce sont ses clients préférés. Elle veut également, en discutant avec ses clients pour leur contenu, les aider à se révéler à eux-mêmes, à affiner leur image professionnelle. Elle travaille donc dans ce sens. C’est dur, cela ne marche pas encore, mais elle a des clients.

Myriam donne des cours particuliers dans une officine qui exploite les professeurs, elle est payé au lance-pierre. Elle a plusieurs masters à son actif, et ne se sent pas suffisamment compétente. Elle aime bien le contact avec les élèves, mais prépare 3 heures un cours d’une heure, le tout pour 10 euros, ce qui fait un tarif horaire vraiment indigent. Elle veut passer le concours du Capes d’anglais, afin d’avoir une situation plus stable.

Elle a préparé ce concours avec sérieux et engagement, mais elle a échoué, tout simplement parce qu’elle n’a pas fini une épreuve. Alors qu’elle a toutes les capacités intellectuelles pour le faire. Comme si elle ne voulait pas de ce concours. d’ailleurs quand on discute avec elle, on s’aperçoit très vite que sa personnalité libre et rebelle ne va pas du tout s’adapter à l’Education Nationale. Mais comment elle voudrait vivre? Où elle a envie d’être? Elle n’a aucune réponse à ces questions, et essaye de se conformer aux projections des autres sur elle.

Aujourd’hui Julie et Myriam sont toutes les deux dans la même situation financière. Pourtant Julie a une vision, ce qui donne du sens à ses actions. Myriam n’en a pas, et elle tourne en rond, allant d’échecs en échecs, et ayant une image d’elle-même qui se dégrade continuellement.

Avoir une vision, cela ne veut pas dire qu’elle va forcément se réaliser. Mais c’est une boussole, qui indique les directions à prendre, et qui donne du sens aux actions qu’on fait quotidiennement. Cela donne de la motivation et de l’énergie.

Alors comment faire pour avoir une vision ?

Cela passe d’abord par une bonne connaissance de soi. Et mine de rien ce n’est pas si facile. Arriver à déterminer quels sont nos vrais désirs, et pas ceux que nos parents, nos professeurs, nos camarades, nos collègues, « l’air du temps », ont plaqués sur nous. Dans un article précédent, je vous propose une méthode pour mieux se connaître et trouver sa motivation, plutôt dans le cas d’un adolescent ou d’un jeune adulte.

Dans le cas d’un adulte, ce sont les mêmes idées, mais cela prend plus de temps, c’est plus douloureux parfois, parce que les « couches » de faux self sont plus nombreuses, et plus collantes. Et puis on n’a pas pas forcément l’habitude de se poser des questions sur soi, de prendre du temps pour soi. Parfois même on peut avoir l’impression que ce « n’est pas bien » de « se regarder le nombril ». Pourtant, c’est fondamental.

Faites votre blason

Un blason, c’est un dessin représenté sur un bouclier autrefois, ou ornant les portes ou les salles d’un château, représentant les valeurs de la famille à laquelle on appartenait. Il y a souvent une maxime, une devise, qui pouvait soutenir dans les moments difficiles. « A cœur vaillant, rien d’impossible », « Honni soit qui mal y pense », ou la devise de notre République « Liberté, Egalité, Fraternité ». Une devise est une étoile, une sorte d’idéal qui nous guide. Les villes, les équipes de foot ou de rugby, les écoles ont souvent leur blason.

Voici par exemple le blason de la ville d’Ecully. La devise en latin signifie « Toujours verdoyant ».

Pour ma part, ma devise personnelle est « Faire le choix de la joie ».

Je vous propose de créer votre blason. Pour cela, prenez une grande feuille, format A3 ou plus. Munissez vous de feutres, de crayons, de ciseaux, de vieux magasines, de photos,… l’idée est de représenter les éléments fondateurs de sa vie : talents, valeurs, ombres, enjeux qui me touchent, mes rêves, mes ressources et points d’appui… en dessinant, découpant, collant des images, des phrases, des mots.

Voici un canevas pour construire votre blason:

Vous pouvez garder cette forme ou en choisir une autre qui vous convient mieux. N’essayez pas de trop réfléchir, laisser vous porter par les images ou les mots que vous trouvez.
Voici un exemple de blason:

Vous pouvez voir que c’est une interprétation libre du modèle !

Ensuite, posez vous la question de votre vie idéale

Sans vous préoccuper de si c’est réalisable ou pas. Imaginez par exemple qu’une fée s’est penché sur vous dans votre sommeil, et que vous vous réveillez le matin dans votre monde idéal. Comment cela se passe-t-il?

Au cours d’un voyage au Cambodge, pendant un déplacement en bus (ça peut être assez long dans ce pays….), en Mondolkiri en Kampot, 12 heures de bus, j’ai imaginé quelle serait ma vie idéale. Pour commencer ma journée idéale. A quelle heure je me lève, dans quel environnement, quelles sont les activités que je fais dans la journée, etc. Je me rappelle en particulier que je voulais avoir du temps le matin, pour déjeuner tranquillement, m’occuper de ma maison, écouter la radio, lire des livres. travailler seulement l’après-midi. Même si aujourd’hui ce n’est pas toujours le cas, je m’en suis vraiment rapproché, et la répartition de mon temps dans la semaine se rapproche beaucoup plus de cet idéal. Pour cela, j’ai quitté mon poste de professeur, j’ai créé mon activité sur mesure.

Une autre façon d’aborder le problème, est de prendre une feuille, de faire deux colonnes :

  • colonne 1, les dix choses que vous ne voulez plus,
  • colonne 2, les dix choses que vous voulez.

Vous pouvez après cela faire un tableau de visualisation, un peu sur le principe du blason, en collant ou dessinant des photos représentant votre idéal. La photo d’une maison qui vous plait, d’un paysage dans lequel vous aimeriez vivre, d’un voyage que vous avez envie de faire, etc. Encore une fois, pas de limites. Accrochez ce tableau dans un endroit où vous pourrez le voir souvent.

Test de personnalité

Faites un test de personnalité

L’intérêt de faire un test de personnalité est d’apporter un éclairage extérieur sur nous-même. Il ne s’agit pas de nous coller des étiquettes, mais plutôt de faire une photo et de l’examiner: est-ce qu’on se reconnaît, est-ce qu’on se trouve beau, qu’est-ce qu’on remarque…? Souvent c’est un révélateur. On n’apprend rien sur soi, mais en même temps on ne l’avait pas forcément remarqué, nommé.

Voici un test sympathique et gratuit à faire : https://www.viacharacter.org/
C’est un test issu de la psychologie positive, qui vous permet d’identifier vos forces.

Faites le plus petit pas possible perceptible (PPPP)

Commencez par choisir l’objectif qui vous paraît la plus facile à obtenir, pas forcément quelque chose de compliqué. Par exemple si vous souhaitez répartir différemment votre temps de travail, regardez comment vous pouvez vous y prendre. Peut-être décaler vos horaires de travail, réduire votre pause déjeuner pour rentrer plus tôt,…? Comment pouvez-vous gagner déjà 5 minutes ? Un des secrets, qui permet de lutter contre le découragement et la procrastination, c’est de se donner des objectifs réalistes et réalisables.

Un de mes clients qui travaillait plus de 70 heures par semaine et n’en pouvait plus, avait comme objectif de passer du temps à se promener dans la nature. Mais comment caser une randonnée de plusieurs heures dans un emploi du temps surbooké? La première réponse est « ce n’est pas possible ». Je lui ai proposé de commencer par faire 10 minutes de promenade autour de chez lui. On a choisi un jour de la semaine et un moment où ça allait pouvoir se faire. Qui ne peut pas faire 10 minutes de promenade autour de chez soi? C’est cela le « plus petit pas possible perceptible ». Une fois le processus enclenché, on peut passer à 15, 20 minutes, etc. On s’aperçoit des bénéfices qu’on en retire, et cela motive pour continuer.

Dans cet exemple, la vision c’est d’avoir une répartition du temps de travail/temps personnel plus en accord avec ses désirs pour mon client et d’avoir du temps pour lui à passer dans la nature. Chaque « petite sortie » qu’il fait le rapproche de cet objectif.

Faites un bilan de compétences

Dans un bilan de compétences, le conseiller vous accompagne pour construire votre vision, plutôt sur le plan professionnel, mais en accord avec vos valeurs et votre vie personnelle. C’est un moment privilégié, que l’on s’accorde, pour faire le point sur sa vie professionnelle, sur son parcours de vie, sur tout ce que la vie nous a appris, avec son lot de surprises et de difficultés, et pendant lequel on construit une vision professionnelle, que l’on décline ensuite en plan d’action concret.

Le rôle du conseiller est d’être un miroir, ou un révélateur. Par ses réactions, ses questions, il met en évidence des éléments qui sont sous nos yeux, mais qu’on ne voit pas, qu’on ne remarque pas. C’est parfois simplement parce qu’on n’a pas eu l’idée de se poser ces questions, et surtout parce qu’on ne prend jamais le temps de le faire. Le temps du bilan de compétences, c’est un temps pour soi, un temps de ressourcement, un temps d’évolution personnelle.

Vous pouvez me contacter pour avoir des informations sur le bilan de compétences au 07.81.12.47.34 ou agnes.rigny@orientaction-groupe.com

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