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Eloge de la lenteur

Publié le 25/09/2023

Un long apprentissage

J’ai toujours été rapide. J’aime, ou plutôt j’aimais que les choses aillent vite. Je faisais plusieurs choses à la fois, toujours dans l’urgence.

Paradoxalement, ou pas, plus j’allais vite, moins j’avais le temps. Je crois que j’ai traumatisé mes enfants à vie avec la phrase « Dépêche-toi ! On n’a pas que ça à faire ».

Quand j’ai (re)commencé à écrire, c’était toujours du temps « volé », entre deux activités ultra-importantes, comme corriger des copies, allez à la gym ou s’occuper des enfants, et j’écrivais vite fait des petits bouts de poèmes sur des petits bouts de feuilles. 3 vers, pas plus. Pas le temps.

Par exemple :

Une goutte de sueur
Au coin de ta lèvre,
Promesse de fièvres 

Puis, je me suis mis à dessiner. Petits formats pour commencer, aquarelle et feutre. Toujours vite fait. Sauf qu’il me fallait quand même sortir pinceaux et peinture, alors ça me prenait un peu plus de temps. Je faisais quand même ça dans la cuisine, en surveillant la soupe (on n’a pas que ça à faire quand même).

 Et puis je me suis prise au jeu. J’ai commencé à fréquenter un atelier (l’Atelier de Sandrine Follère, à Toulouse, que je vous recommande). J’ai commencé à faire des tableaux plus grands, qui me demandaient plus de temps. Je ne pouvais pas finir en une seule séance. J’ai commencé à ne plus penser au temps dans ce lieu. Moi qui suis impatiente, je me découvrais patiente.

Puis je me suis mise à la terre. Alors là, bien obligé de prendre du temps. Faire la pièce, ajouter, ajuster, reprendre. Regarder, recommencer. Puis laisser sécher. Longtemps. Puis poncer, puis cuire. Recoller des morceaux. Attendre que ça sèche. Puis patiner, laisser sécher encore. Et pour finir la gomme laque.

Une tête de roi nigérian. Voir dans la galerie

Créer a modifié mon rapport au temps. Ou vieillir, ou les deux.

Alors que mathématiquement, il me reste moins de temps à vivre, j’ai plus de temps. Je ne dis plus « je n’ai pas le temps », je le prends.

Un travail en coaching

Le rapport au temps est un sujet qui revient régulièrement dans mes séances de coaching. Comment s’organiser, comment être efficace ? Comment venir à bout de la procrastination ? Il existe bien des outils de coaching. Mon approche est tout autre.

Déjà, prendre le temps en séance d’explorer la situation, ce qui vous pose problème.

En effet, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de s’organiser. Il y a des façons qui minimisent l’effort et qui aboutissent au résultat souhaité, et des façons qui demandent des efforts, du stress et qui génèrent des retards ou un travail de médiocre qualité.

Il y a LA BONNE façon de s’organiser propre à chaque personne, en fonction également de la situation et du résultat désiré. Le problème, c’est que parfois, la personne n’a pas accès à la façon de s’organiser qui lui convient, parce que souvent, elle cherche à appliquer des recettes qui marchent peut-être pour d’autres, mais qui ne sont pas adaptées pour elle.

Je vous amène à prendre conscience de votre fonctionnement, quelles solutions que vous avez déjà mises en place, comment vous tentez de vous organiser, en quoi ce n’est pas satisfaisant, et dans quelles circonstances.

Puis, nous élaborerons ensemble une solution qui vous ressemble. Nous prendrons le temps de la tester. Puis de l’ajuster éventuellement.

Vous deviendrez le maître du temps !

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